Le peintre aéronautique est chargé de préparer et peindre des pièces ou des sous-ensembles jusqu’à l’aréonef. Sur la base d’un cahier des charges précis , il effectue d’abord l’installation des équipements, prépare les surfaces (ponçage, décapage, nettoyage, masquage) avant d’appliquer la peinture. Le plus souvent au pistolet. Il contrôle le résultat et réalise des retouches, le cas échéant, pour répondre parfaitement aux exigences techniques. Le peintre aéronautique doit pouvoir également prendre en charge le traçage de décorations et de marquages spécifiques (logo et couleurs d’une compagnie aérienne, par exemple). Selon les surfaces traitées le peintre aéronautique travaille au sein d’une équipe, en atelier, en hangar. Dans tous les cas il agit dans le respect des règles de sécurité et des normes environnementales.

Le conducteur d’équipements industriels, métier à la fois technique et opérationnel, est un rouage essentiel à tout système de production.

S’assurer du bon fonctionnement d’un système de production industrielle, telle est la mission du conducteur d’équipements industriels qui doit faire preuve d’une attention constante et de réactivité dans ses interventions. Il approvisionne et dirige des installations et équipements de transformation, d’élaboration ou de conditionnement. Il intervient selon les règles de sécurité, dans les conditions de rendement, qualité et délais requises par le plan de production.

Le métier de technicien de production consiste à préparer la fabrication des pièces ou des produits mécaniques. Tout d’abord, il analyse les plans fournis par le bureau d’études, puis il établit les programmes informatiques qui piloteront les machines à commandes numériques. Le technicien de production sait quel est l’outil adéquat pour fabriquer les pièces ou réaliser leur assemblage.
Il veille aussi à ce que l’outil de production fonctionne bien. Responsable d’une équipe, le technicien de production organise le travail dans les ateliers.
Il exerce son activité dans des salles de contrôle, dans des entreprises où l’appareil de production est très automatisé, mais aussi en atelier, à proximité des machines. Le technicien de production peut être exposé à certaines nuisances (bruits, odeurs, poussière…).

L’agent exploitation incarne la plaque tournante de l’entreprise et s’assure que la livraison est effectuée dans les conditions optimales. Son activité n’est jamais monotone et peut changer d’un jour à l’autre, selon que le carnet de commandes déborde ou que les aléas climatiques empiètent sur la livraison. Mais plusieurs tâches guident tout de même son action : l’enregistrement et la gestion des commandes, la supervision des agents de conduite, la gestion d’éventuels incidents, le respect des normes de sécurité (règlement douanier), le contact régulier avec le client et la gestion du parc de véhicules.

Le métier de radioprotectionniste consiste à mettre en œœuvre toutes les mesures pour assurer la sécurité radiologique des personnes, des installations et de l’environnement : information, formation sur les risques radiologiques, balisages et matériels de radioprotection, suivi des interventions en zone réglementée, étalonnage et vérification des appareils, mesures radiologiques, contrôles réglementaires, exploitation des tableaux de contrôle des rayonnements, tenue des documents réglementaires.
Le radioprotectionniste travaille au sein d’un service de radioprotection en horaire normal ou posté.

Le préparateur aéronautique établit les données techniques de production et définit, avec le service méthodes, les moyens d’assemblage les plus adaptés.
Au quotidien, il traduit les données techniques de définition en données de fabrication et d’assemblage pour le personnel de production. Il détermine ainsi le cahier des charges : composants du produit, procédures les plus rationnelles de fabrication, montages, tests, contrôles, inspections, outils à utiliser, temps d’exécution et coûts de chaque opération, références des pièces à aller chercher en magasin. Il rédige et maintient à jour par ailleurs les documents techniques de production/fiches d’instructions.

Le logisticien nucléaire se charge de la préparation logistique des chantiers au niveau des sites tels que les centrales nucléaires, les usines de retraitement et les installations spécialisées dans la production d’électricité. Il intervient avant les autres corps de métier de la maintenance pour mettre en place les matériels et le chantier où ces derniers doivent travailler. Au terme des travaux, il effectue le repli de chantier et la remise en service des installations.

L’objectif principal du technicien de maintenance industrielle : éviter la panne et l’interruption de la production grâce à la maintenance préventive. La moindre défaillance technique pouvant entraîner des coûts supplémentaires élevés, il contrôle, surveille et entretient régulièrement les équipements. Si malgré tout une panne survient, il faut alors intervenir au plus vite. À l’aide de tests et de mesures, il établit un diagnostic et effectue les opérations qui s’imposent. À lui de changer une pièce défectueuse, modifier des réglages, corriger certaines données du programme informatique qui pilote les machines automatisées et d’effectuer la remise en service. Il cherche constamment à améliorer l’outil de production mais aussi à réduire les coûts. Toujours à l’affût des évolutions technologiques, il propose des solutions, pour optimiser la sécurité et les performances des matériels. Il travaille essentiellement sur des installations de production en usine et sur des équipements, ceci parfois à distance (télémaintenance).

L’opérateur commande numérique est le tourneur-fraiseur des temps modernes. Il est chargé de piloter, à partir d’un programme informatique, une ou plusieurs machines (tour, perceuse, rectifieuse, fraiseuse…) qui fabriquent des pièces métalliques. À partir d’un plan et d’un dossier de fabrication, il règle les paramètres de la machine-outil pour obtenir, par enlèvement de métal, la forme et l’aspect souhaités. Une fois la production lancée, l’opérateur commande numérique contrôle la fabrication des pièces, effectue les réglages pour corriger d’éventuels défauts et intervient manuellement si nécessaire.

Le câbleur cartes électroniques réalise manuellement ou au moyen de machines de production, l’insertion, la pose et le câblage de composants électroniques et électriques sur des cartes électroniques, circuits imprimés, châssis, … selon les règles de sécurité et la réglementation. Il/elle effectue des contrôles de fonctionnement à l’aide d’instruments (bancs d’essais, multimètres, …) et peut insérer un sous-ensemble dans un boîtier ou procéder à l’assemblage de tout ou partie du matériel ou de l’appareil.
Il/ elle peut également être amené(e) à coordonner une équipe.

Le soudeur peut intervenir en usine ou sur un chantier, travailler seul ou collaborer avec un chaudronnier, un tuyauteur ou un mécanicien. Protégé par une combinaison et un masque, le soudeur assemble par fusion des pièces de métal réalisées par d’autres, en les portant à très haute température (grâce à la flamme d’un chalumeau, par exemple). Le soudeur peut être spécialisé par type d’installation (tuyauteries, réservoirs, etc.), type d’assemblage (bout à bout, recouvrement, angle intérieur, etc.), secteur d’activité (nucléaire, plate-forme pétrolière, fabricant de chauffe-eau, aéronautique, agroalimentaire, marine, etc.), procédé (arc, semi-auto, etc.), métal (aciers au carbone, aluminium, aciers inoxydables, etc.), position de soudage (montante, descendante, à plat, etc.), et type de pièces (tubes, tôle, cornières, etc.).